ChairESS : la Mutualité Française Hauts-de-France officialise un partenariat novateur en France

La Mutualité Française Hauts-de-France a acté, en présence des nombreux partenaires du projet, son entrée dans le dispositif de ChairESS. Une innovation unique et pionnière en France qui renforce davantage le rôle de la Mutualité Française en tant qu’acteur de l’ESS en région.

L’Economie Sociale et Solidaire (ESS) représente plus de 10% du PIB et des emplois au niveau national et ne cesse de se développer. Dans la région Hauts-de-France, la tendance est similaire, c’est pourquoi, il est aujourd’hui indispensable de former les futurs actifs qui seront demain les dirigeants de l’ESS. C’est de ce constat et de la volonté de créer un pôle d’excellence régional en matière de recherche et valorisation de l’ESS, qu’est née la ChairESS, dont la Mutualité Française Hauts-de-France est membre.

En région Hauts-de-France, l’Economie Sociale et Solidaire représente plus de 200 000 emplois (soit 13.6% de l’emploi[1]), mais l’on sait que d’ici quelques années ce sont environ 35 000 salariés de l’ESS qui devront partir en retraite (en 2012, l’INSEE Nord-Pas de Calais avançait qu’un cadre sur cinq dans l’ESS avait plus de 55 ans). C’est pourquoi il apparaît aujourd’hui plus que nécessaire de mettre en place un dispositif de formation qualifiant afin de préparer et sensibiliser les futurs dirigeants et responsables de projet au monde de l’ESS.

De nombreux partenariats d’horizons divers pour une chaire pionnière en France

Acteur majeur de l’ESS, la Mutualité Française des Hauts-de-France, en partenariat avec, notamment, la Métropole Européenne de Lille, l’Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, l’Université de Lille 1, l’Université d’Artois, le CNRS et le Conseil Régional des Hauts-de-France innove et contribue au développement de ce projet novateur. En effet, pionnière en France, la ChairESS est la seule à être à la fois interuniversitaire et interdisciplinaire ainsi qu’à avoir associé acteurs, collectivités territoriales et enseignants-chercheurs universitaires dès la conception du projet.

Dans les faits, le but de la ChairESS est de coordonner l’offre de formation régionale en ESS, créer des synergies et des coopérations entre les acteurs du territoire et donner une visibilité maximale à l’ESS dans les universités. Ainsi, 3 modules sont dispensés auprès de différents publics :

– Un module destiné aux masters spécialisés en ESS (Universités de Lille 1, de Valenciennes et IAE de Lille) comprenant une « brique » racines sur les bases de l’ESS (histoires, lois, etc.), une brique sur les problématiques, et une brique immersive (études de cas, travaux de groupes, etc.)

– Un module d’introduction à l’ESS pour les formations universitaires hors-ESS

– Un module de formation continue destiné notamment aux salariés des organisations ESS de la région, tel que la Mutualité Française.

La Mutualité Française : acteur de l’innovation sociale et promotrice des nouvelles formes d’entreprendre auprès des futurs dirigeants d’entreprises.

La Mutualité Française Hauts-de-France est l’un des principaux contributeurs financiers ayant permis la mise en place de la Chaire. Ainsi, le 27 janvier dernier à Lille, de nombreux partenaires de la ChairESS étaient présents (M. Laurent Gardin pour l’Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, M. Yann Babut pour le Conseil Régional, M. Marc Godefroy pour la Métropole Européenne de Lille, Mme Yasmine Cometa pour la Direction Régionale de la Jeunesse des Sports et de la Cohésion Sociale, M. Gérard Dechy pour l’APES, Mme Anne-Laure Federici pour RTES, et M. Stéphane Dorchies pour la CRESS des Hauts-de-France), pour la signature de la convention officialisant la poursuite opérationnelle de la ChairESS avec notamment un volet dédié à la formation des élus et collaborateurs de l’UR Hauts-de-France.

Pour Francis Formaglio, Président de la Mutualité Française Hauts-de-France, « la Mutualité Française est très fière de participer au développement de la ChairESS et donc d’œuvrer, à son échelle, à l’expansion et à la reconnaissance de l’Economie Sociale et Solidaire auprès des futurs dirigeants d’entreprises. Cela s’inscrit dans le cadre de notre mission d’innovation sociale permanente et contribue à une meilleure connaissance et appropriation des nouvelles formes d’entrepreneuriat, alternatives aux sociétés traditionnelles à capitaux ».

[1] ACOSS – MSA – 2014